RÉNOVATION DU GROUPE LIBERATION

batiments provence et normandie - traitement paysager de l’accessibilite pmr - une rampe mutualisee pour quatre entrees - l’ite respecte les modenatures - le bardage dessine un socle et les entrees

L’ensemble a été construit en 1965-1966 selon les plans de l’architecte Albert RIBOLLET, architecte reconnu de la cité berjallienne qu’il a marqué de son empreinte au travers d’équipements publics emblématiques : le stade et la piscine Pierre RAJON ou le cinéma « Le Royal », mais également d’ensembles de logements collectifs comme ici, le Groupe Libération. Une attention toute particulière est donc portée au respect de son œuvre.

Malgré la mise en place d’une isolation par l’extérieur, la richesse des modénatures de béton (corniches, cadres de fenêtres, variations de nus) est préservée, réinterprétée ou révélée par des ouvrages de serrurerie soignés.

Les rez-de-chaussée surélevés sont rendus accessibles par une intervention globale sur les aménagements extérieurs. Le nouveau plan du site reprend les cheminements actuels dans un soulèvement naturel, dessine des rampes et des terrasses «hautes» mutualisées pour 2 ou 4 entrées. Des espaces végétalisés protègent l’intimité des habitants des niveaux bas.
Un talus fait de plans inclinés en bois, planté de cordes et d’anneaux, deviendra le lieu privilégié des enfants.

Matériaux retenus pour les aménagements extérieurs, le traitement du socle et des ouvertures : la pierre et l’aluminium bronze, qui donnent au projet son élégance et assurent sa pérennité.

DESCRIPTION DE L’OPÉRATION

Avec sa nouvelle enveloppe, véritable manteau thermique, l’école élémentaire Bel Air ne connaît plus de zone d’inconfort (parois froides, infiltrations d’air, surchauffe) et a vu ses consommations dimunuer de plus de 40%.

les cheminements doux vers les halls d’entrees sureleves

L’ensemble a été construit en 1965-1966 selon les plans de l’architecte Albert RIBOLLET, architecte reconnu de la cité berjallienne qu’il a marqué de son empreinte au travers d’équipements publics emblématiques : le stade et la piscine Pierre RAJON ou le cinéma « Le Royal », mais également d’ensembles de logements collectifs comme ici, le Groupe Libération. Une attention toute particulière est donc portée au respect de son œuvre.

Malgré la mise en place d’une isolation par l’extérieur, la richesse des modénatures de béton (corniches, cadres de fenêtres, variations de nus) est préservée, réinterprétée ou révélée par des ouvrages de serrurerie soignés.

Le reprofilage des espaces publics périphériques de la barre dessine une transition sereine et accessible à tous depuis la rue, jusqu’aux transparences des halls d’entrée.

Les objectifs sont multiples et ambitieux en termes d’usages et de confort pour les habitants : espaces de rangement sur les paliers, espaces extérieurs liés au logement, augmentation de la surface habitable, logements traversants, protections solaires, sonores et visuelles, valorisation des apports solaires en fonction de l’orientation...

La démarche architecturale volontaire améliore et pérennise l’image de la barre en alternative à une démolition / reconstruction.

Les rez-de-chaussée surélevés sont rendus accessibles par une intervention globale sur les aménagements extérieurs. Le nouveau plan du site reprend les cheminements actuels dans un soulèvement naturel, dessine des rampes et des terrasses «hautes» mutualisées pour 2 ou 4 entrées. Des espaces végétalisés protègent l’intimité des habitants des niveaux bas.
Un talus fait de plans inclinés en bois, planté de cordes et d’anneaux, devient le lieu privilégié des enfants.

Matériaux retenus pour les aménagements extérieurs, le traitement du socle et des ouvertures : la pierre et l’aluminium bronze, qui donnent au projet son élégance et assurent sa pérennité.