RÉNOVATION DU LYCEE CAMILLE CLAUDEL
Lyon (69)
Maître d’ouvrage
Région Rhône Alpes
SPL OSER
Plus d'infos
PROGRAMME
Marché public de performances pour la rénovation énergétique
du Lycée professionnel Camille Claudel
15 rue de Cuire Lyon 4e
LIVRAISON
2016
SURFACE
SHON : 5 958 m²
MONTANT DES TRAVAUX
2 025 000 euros HT
ENVIRONNEMENT
Engagement de réduction des consommations 40%
EQUIPE
GCC (mandataire)
JEAN NALLET CONSTRUCTION (entreprise générale)
SINTEC (économie – fluides)
SPIE (maintenance)
PHOTOGRAPHIES
Vladimir de Mollerat du Jeu
comme celle d’un cloitre, la galerie qui ceint la cour offre confort et fraicheur
D’une conception initiale caractéristique des années 1980, le Lycée Camille Claudel présente des dispositions constructives à l’origine d’inconforts notables qu’il s’agit aujourd’hui de corriger. Sur un bâti dont les qualités architecturales ne sont pas d’emblée à préserver, la mise en place d’une isolation par l’extérieur a été privilégiée. La volumétrie complexe des étages supérieurs est homogénéïsée dans un traitement simple en enduit clair.
A l’inverse, l’isolation et la nécessaire réduction des surfaces vitrées de la galerie du rez-de-chaussée qui ceint la cour telle un cloitre, sont une occasion de la mettre en valeur. Cela est réalisé par la mise en oeuvre soignée d’un matériaux noble, la pierre dorée, évocatrice tout à la fois d’une culture constructive locale mais aussi du travail du sculpteur Camille Claudel.
Sur le Hall d’entrée, la voute en polycarbonate responsable d’une surchauffe importante en été, est remplacée par une verrière équipée de brise-soleil orientés de manière à profiter du soleil d’hiver, et de s’en protéger l’été. Des dispositifs analogues, fixes et pérennes, sont installés sur les menuiseries de la galerie donnant au Sud.
DESCRIPTION DE L’OPÉRATION
D’une conception initiale caractéristique des années 1980, le Lycée Camille Claudel présente des dispositions constructives à l’origine d’inconforts notables qu’il s’agit aujourd’hui de corriger.
Sur un bâti dont les qualités architecturales ne sont pas d’emblée à préserver, la mise en place d’une isolation par l’extérieur a été privilégiée.
Avec sa nouvelle enveloppe, véritable manteau thermique, l’école élémentaire Bel Air ne connaît plus de zone d’inconfort (parois froides, infiltrations d’air, surchauffe) et a vu ses consommations dimunuer de plus de 40%.
La volumétrie complexe des étages supérieurs est homogénéïsée dans un traitement simple en enduit clair.
A l’inverse, l’isolation et la nécessaire réduction des surfaces vitrées de la galerie du rez-de-chaussée qui ceint la cour telle un cloitre, sont une occasion de la mettre en valeur. Cela est réalisé par la mise en oeuvre soignée d’un matériaux noble, la pierre dorée, évocatrice tout à la fois d’une culture constructive locale mais aussi du travail du sculpteur Camille Claudel.
Sur le Hall d’entrée, la voute en polycarbonate responsable d’une surchauffe importante en été, est remplacée par une verrière équipée de brise-soleil orientés de manière à profiter du soleil d’hiver, et de s’en protéger l’été. Des dispositifs analogues, fixes et pérennes, sont installés sur les menuiseries de la galerie donnant au Sud.
le hall d'honneur, ses nouvelles protections solaires en toiture
Le reprofilage des espaces publics périphériques de la barre dessine une transition sereine et accessible à tous depuis la rue, jusqu’aux transparences des halls d’entrée.
Les objectifs sont multiples et ambitieux en termes d’usages et de confort pour les habitants : espaces de rangement sur les paliers, espaces extérieurs liés au logement, augmentation de la surface habitable, logements traversants, protections solaires, sonores et visuelles, valorisation des apports solaires en fonction de l’orientation...
La démarche architecturale volontaire améliore et pérennise l’image de la barre en alternative à une démolition / reconstruction.